L’objectif de ma recherche était de comprendre comment les réseaux sociaux influencent le mouvement anti-vaccination. En effet, dans notre société, les réseaux sociaux s’intègrent dans presque toutes les sphères de nos vies, incluant dans la manière dont on s’informe. Cela peut être dangereux, sachant que n’importe qui peut publier ce qu’il désire, même s’il s’agit de fausses nouvelles. Cela s’avère problématique lorsque la désinformation circule aisément, influençant alors négativement l’opinion de certains individus. Dans notre contexte de COVID-19, la désinformation sur la vaccination crée de plus en plus d’anti-vaccinateurs, un mouvement bien ancré sur les réseaux sociaux qui est amplifié par la désinformation.
Comme présenté dans mon podcast, l’analyse de contenue effectuée sur Twitter a démontré que 49% des tweets décrivaient des expériences personnelles et 71% étaient provaccination. Autrement dit, avec les campagnes de vaccination, les utilisateurs partageaient leurs expériences quant à l’obtention du vaccin contre la COVID-19 et en parlaient de manière positive. L’entrevue avec Maxime Lê a révélé que le mouvement serait en constante évolution pour survivre et qu’aujourd’hui, il semble avoir délaissé les arguments scientifiques pour défendre les droits et libertés des individus. Les entrevues avec Matthew Johnson et Neil Andersen ont révélé que l’éducation aux médias serait la manière la plus optimale de contrer les effets dangereux de la désinformation.