Mon projet porte sur l’immunothérapie orale : un traitement révolutionnaire pour les allergies alimentaires. Lors de ce traitement, on donne une dose infime de farine d’arachide à un patient et l’on augmente jusqu’à ce que son système immunitaire soit capable de tolérer une portion régulière de l’aliment.
La première partie du projet porte sur les biomarqueurs pouvant prédire si un patient est susceptible d’être désensibilisé avec les traitements d’immunothérapie orale. Je me suis d’abord intéressée à l’âge et j’ai observé que les traitements d’immunothérapie sont plus efficaces lorsque les patients sont très jeunes, mais qu’il n’y a pas de relations directes entre l’âge et les taux de succès. Ensuite, j’ai observé que des patients ayant de hauts taux d’anticorps spécifiques aux arachides dans leur sang avant les traitements avaient plus de chances d’échouer. On peut mesurer ces taux d’anticorps en faisant une prise de sang, puis en utilisant une technique nommée ELISA. Bref, les taux d’anticorps spécifiques aux arachides peuvent prédire si les traitements d’immunothérapie orale fonctionneront sur un patient! Finalement, je considérais qu’il était important que je comprenne le mécanisme qui se cache derrière les allergies, alors j’ai créé une affiche vulgarisant les cascades immunitaires des allergies alimentaires.