Sciences de la santé

La neuropsychologie à la tête d’une réadaptation efficace chez les athlètes victimes d’une commotion cérébrale

Dahlia Sansfaçon

Il demeure impossible d’élaborer un programme de réhabilitation et de déterminer le retour au jeu de façon adéquate des athlètes si les outils de détection des commotions cérébrales ne peuvent confirmer avec certitude le diagnostic de commotion cérébrale.

Lors du choix de mon sujet de recherche pour mon projet, mon champ d’intérêt était dans le domaine de la psychologie. Plus précisément, je désirais œuvrer dans la neuropsychologie afin d’aider les autres et faire avancer la communauté scientifique à la recherche de divers traitements. Les maladies neurologiques telles que l’Alzheimer, la schizophrénie, le TDAH, l’anxiété, l’autisme et les difficultés d’apprentissage sont des sujets qui m’intéressaient tous.

Cependant, étant moi-même une athlète, le monde du sport fait partie intégrante de moi et les commotions cérébrales est un sujet souvent abordé. Ayant été victime de plusieurs commotions cérébrales, je voulais comprendre son impact et son mécanisme sur le cerveau pour ensuite déterminer quand reprendre l’activité sportive. Pour faire suite à ma collecte de données qui avait pour but d’analyser la fiabilité de divers outils de détection des commotions cérébrales, j’ai obtenu un taux de 76% d’erreurs. Autrement dit, 76% de la population étudiée a obtenu un mauvais pronostic de commotion cérébrale. Cela confirme donc mon hypothèse selon laquelle les outils de détection ne peuvent avec certitude déterminer la présence ou non d’un traumatisme crânien cérébral léger et qu’un programme de réhabilitation adéquat ne peut pas être élaboré s’il n’est même pas possible de détecter avec certitude les commotions cérébrales.

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