Lorsque j’étais jeune, j’ai vu mon grand-père souffrir de la maladie de Parkinson et je me suis toujours demandé pourquoi, contrairement à d’autres maladies, il n’en a jamais guéri. Le projet intégrateur au Collégial international Sainte-Anne était la parfaite occasion de voir l’évolution des traitements pour cette maladie. Lors des 10 premières semaines, j’ai fait des recherches sur les différents traitements de la maladie de Parkinson et pour mon rapport final, je me suis concentré sur l’immunothérapie. Ce traitement serait possiblement le premier permettant de ralentir la progression de la maladie, et peut-être même de l’arrêter, en réduisant les accumulations de l’alpha-synucléine, qui serait responsable des symptômes moteurs de la maladie. Dans les 5 dernières semaines, je me suis concentrée sur l’étude des premiers essais cliniques sur l’immunothérapie effectuée sur les humains. J’ai comparé les critères d’éligibilité et les résultats pour tenter de déterminer quel type d’immunothérapie, entre l’immunothérapie passive ou active, serait la plus efficace et la plus sécuritaire. Les essais cliniques pour l’immunothérapie passive sont actuellement plus avancés que ceux pour l’immunothérapie active, et bien que la demi-vie des anticorps de la méthode passive soit assez courte, le traitement montre déjà des résultats prometteurs en réduisant significativement les accumulations de la protéine toxique.