Le but principal derrière cette recherche était de faire une courte immersion dans le monde universitaire, et de la recherche en laboratoire. Puisque je me suis inscrite en biochimie à l’Université de Montréal, j’ai pensé qu’il serait plus que pertinent de faire un stage dans ma future école.
Pendant les 10 premières semaines de ma dernière session au cégep, je me suis renseignée sur la COVID-19 : c’était un sujet qui m’intéressait. Par la suite, lorsque j’ai discuté avec le personnel du laboratoire dans lequel j’allais réaliser mon stage, ils m’ont demandé sur quoi je voulais travailler lors de ce séjour parmi eux. Je leur ai donc proposé de travailler sur la COVID-19 et ils ont accepté. Alors, pendant deux semaines j’ai travaillé avec la protéine Spike (la protéine située sur la membrane extérieure du coronavirus) ainsi qu’avec les cellules endothéliales. Au total, j’ai répété l’expérience 4 fois afin de m’assurer de la cohérence des résultats. L’expérience aurait normalement dû être réalisée des centaines de fois pour obtenir des résultats quasi parfaits.
Plusieurs résultats ont été obtenus et plusieurs observations ont pu être réalisées à partir de cette expérience. L’observation la plus notable fut que les jonctions entre les cellules endothéliales traitées avec la protéine Spike deviennent très striées. Sur les images, les jonctions sont représentées par le marqueur VE-Cadhérine en rouge. Comme la figure 1 nous le présente, les lignes rouges sont très espacées et diminuent donc la perméabilité des HUVEC. Ceci correspond effectivement à un des effets de la COVID-19 sur nos cellules endothéliales du système cardio-vasculaire.