En 2016, à Haïti, c’était 6,7% des enfants qui décédaient avant d’avoir atteint leur 5e anniversaire. Au Canada, le ratio est de 0,5%, ce qui est 13 fois moins élevé (Hug, Sharrow & Danzhen, 2017). Le taux de mortalité maternelle ne se porte pas mieux, à Haïti, alors que l’on compte 359 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes (Ministère de la Santé Publique et de la Population, 2013). Face à ces chiffres et statistiques accablantes, il est difficile de rester indifférent. C’est donc dans le cadre du projet ACOSME qui tente de contribuer à l’amélioration de la santé maternelle infantile dans la région du nord d’Haïti que j’ai effectué mon stage. Étant particulièrement intéressée par les enjeux en santé et les questions d’ordre international, ce stage fut une merveilleuse opportunité pour combiner ces deux intérêts, chose qui me semblait au départ impossible due aux restrictions sanitaires actuelles. Encadrée par les membres de l’Unité de santé internationale de l’Université de Montréal, j’ai contribué à l’analyse de différents indicateurs de santé et tenté de trouver les thèmes porteurs en lien avec la santé maternelle infantile auprès de la communauté collégienne.