À Montréal, le taux d’itinérance a presque doublé en temps de pandémie. Mon objectif pour ce projet a donc été de mieux comprendre comment les femmes toxicomanes sans-abris ont été affectées par cette période difficile. L’abus de substance au Canada a aussi subi une hausse depuis quelques années. C’est donc cette triste réalité qui m’a motivé à établir une corrélation entre la pandémie et le taux de consommation chez ces femmes itinérantes. En analysant le temps d’exposition à la cocaïne de 13 patientes avant la pandémie en comparaison à maintenant, il a été possible de conclure que cette pandémie a entraîné une hausse de consommation chez ces femmes. Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation du temps d’exposition à des situations dangereuses pour les femmes, les incitant donc à consommer plus. Ceci est dû majoritairement aux mesures sanitaires instaurées en temps de pandémie comme la diminution des lits disponibles dans les centres pour sans-abris, laissant donc plus de femmes dans la rue.