Tout au long de la pandémie, étant étudiante à temps plein, j’ai trouvé le temps long. Impossible de socialiser physiquement. Impossible de faire des activités physiques. Les études étaient le seul aspect qui me gardait les pieds sur terre. Ainsi, tout au long du confinement, je me demandais fréquemment comment les autres groupes d’âge réagissaient vis-à-vis cette pandémie. Avec ce projet, j’ai réussi à avoir connaissance de l’opinion des aînés face au confinement et comprendre qu’eux aussi avaient hâte de retourner à la vie « normale ». Durant le processus de recherche, la majeure partie de ma motivation provenait des aînés. Ainsi, pouvoir les rencontrer et discuter de leur vie quotidienne, tout en oubliant les évènements angoissants, m’a motivé à faire cette recherche. Après de longues discussions avec eux, j’ai conclu que tout au long du confinement même les aînés se sont sentis prisonniers de leur liberté. De plus, plusieurs m’expliquaient que leurs jours étaient comptés que manquer une année de vie, leur empêchaient de réaliser les dernières aventures avant de s’éteindre. Ainsi, il est important de prendre soin de nos aînés, de les rendre heureux avant qu’il soit trop tard.