L’été passé j’ai effectué mon premier quart de nuit au CHSLD Champlain en tant qu’aide de service où je devais surveiller une dame âgée de 80 ans qui avait fait plusieurs tentatives de suicide. En plein milieu de la nuit, je l’ai entendu tomber. Incapable de débarrer la porte, j’ai demandé de l’aide à mes supérieurs et ils m’ont expliqué que nous ne pouvions rien faire pour l’aider, et qu’on pouvait seulement attendre que les services ambulanciers arrivent. J’étais outré! Cette petite anecdote est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de porter mon projet de recherche sur les chutes chez les aînés, soit les Québécois et Québécoises âgés de 65 ans et +. Les chutes sont responsables d’environ 927 décès et 19 811 hospitalisations par année au Québec. Elles vont avoir des impacts significatifs sur les victimes, sur leurs proches et vont engendrer des coûts importants sur notre système de santé en encombrant les hôpitaux. De plus, ces statistiques risquent d’augmenter dans les prochaines années considérant le vieillissement de la population. En me joignant à l’équipe de recherche du Dre Langlois-Carbonneau, je voulais participer à la création d’un arbre décisionnel permettant de réduire la congestion dans nos hôpitaux, tout en préservant la qualité des soins auxquels les aînés québécois ont droit.